Accueil » La Confrérie de Sossons d’Orvaux, à Orval

La commune d’Orval, située dans le sud-ouest de la province du Luxembourg, abrite la Confrérie des Sossons d’Orvaux, depuis 1977.

            La devise de cette confrérie est :“Fayez toudjou l’bin t’t-autou d’vou avu l’cûr lôrdge èt amitieû”, ce qui signifie « Faites toujours le bien autour de vous, avec le coeur large et amitié », en Wallon.

          

  À l’heure de la malbouffe, ces preux chevaliers défendent les qualités et l’originalité des produits issus de notre terroir luxembourgeois.

            À Orval c’est la Bière d’Orval, et le Fromage d’Orval, qu’on ne présente plus, même si moi, Wépionnais d’origine, j’ai encore du mal à comprendre pourquoi on dit un Orval et pas une Orval.

            Le nom de l’abbaye qui fabrique cette bière, le Val d’Or, provient d’une légende selon laquelle une Comtesse perdit un jour sa bague dans un puit, pria pour la retrouver, et vit une truite en sortir pour lui rendre son anneau.

            Elle fit alors une très généreuse donation aux moines qui vivaient sur place et ils fondèrent une grande abbaye.

           

Pour pouvoir être appelée « trappiste », l’Orval doit répondre aux exigences qui sont la fabrication par des moines, dans une abbaye trappiste, et voir l’essentiel des bénéfices qu’elle engendre consacré à des oeuvres sociales.

            Grâce à une triple fermentation et à une aromatisation à sec avec du houblon, puis un ensemencement avec du sucre candi, le liquide passe quelques mois en cave, loin de la lumière, et à une température stable.

            La bière termine sa maturation dan la bouteille, ou dans la cave de ceux qui ont la patience d’attendre quelques années de plus pour la déguster.

            Pour accompagner la boisson, la Confrérie des Sossons d’Orvaux vous proposera le fromage d’Orval, fait à base de lait entier pasteurisé, récolté en pays gaumais et fabriqué sur le site de l’abbaye. Sa pâte pressée et sa croûte orangée ne sont, d’ailleurs, plus à présenter non plus.

            La Touffaye Gaumaise demande une longue préparation pour que les pommes de terre prennent la couleur des oignons qui mijotent, donc vous en trouverez peu souvent dans les restaurants.

            Néanmoins, vous pouvez trouver la recette sur le site de la Confrérie des Sossons d’Orvaux :c’est une préparation à base de pommes de terre coupées en quatre, de lard fondu dans une poêle, d’oignons ou d’échalotes, de sel, de poivre, de saindoux, de thym et de laurier.

            Il faut faire roussir les oignons dans la graisse des lardons mais sans les faire brûler, donc touillez souvent avec votre cuillère en bois.

            Vous ajouter les pommes de terre, le bouquet garni, le sel, le poivre, puis vous couvrez d’eau et vous laisser mijoter pendant deux heures.

            Vous servez avec des côtes de porc au spiering et une salade de pissenlits aux oeufs durs ou une laitue à la vinaigrette.

          

  Pour cuisiner la Floriflette, dont le nom rappelle son origine de Florenville, vous aurez besoin de deux fromages typiquement gaumais : la Plate de Florenville et le Fromage de l’Abbaye d’Orval, et de la recette de ce plat, qui se trouve, elle aussi, sur le site de la Confrérie des Sossons d’Orvaux.

            Comme pour une tartiflette, faites fondre les lardons avec un gros oignon émincé, puis ajoutez-y six cent grammes de Plate de Florenville en tranches, deux cent cinquante grammes de Fromage d’Orval coupé en dés, puis un peu de noix de muscade râpée.

            Ajoutez trente centilitres de crème fraîche, faites gratiner sous deux tranches de Fromage d’Orval au four et servez très chaud.

Leur logo est facilement reconnaissable, puisqu’on y voit une truite bleue debout, tenant  l’anneau dans sa bouche, à côté d’un Orval (:-D) servi dans un verre, au centre d’un cercle bleu sur fond blanc..

           

            Au-dessus de ce motif, on peut lire l’inscription « Sossons » et, en-dessous, « d’Orval ».

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            Réunis en conféries, ces preuses et ces preux de notre province portent une tenue spéciale, qui permet de les identifier tout de suite : une longue toge orange avec des revers et des manchettes noires, surplombée d’une toque orange, avec une écharpe orange sur l’épaule gauche.

            Comme vous le savez, la Confrérie des Sossons d’Orvaux dispose aussi d’une ambassade en Italie, dans la région lombarde de Ponte San Pietro, depuis les années 2000.

            Comme vous le savez, la Confrérie des Sossons d’Orvaux dispose aussi d’une ambassade en Italie, dans la région lombarde de Ponte San Pietro, depuis les années 2000.

            Tout cela me donnant faim, je terminerai cette chronique en vous proposant d’aller voir la page de la Confrérie des Sossons, S-O-S-S-O-N-S, d’Orvaux, à Orval.

https://www.sossonsdorvaulx.be/fr/

            Ils seront sûrement heureux de discuter avec des luxembourgeoises et des luxembourgeois désireux de participer à la promotion de notre belle province du Luxembourg.

  • Retrouvez cette chronique sur le site de Vivacité Luxembourg, sur le site d’InfoLux, et sur ma page Fabrice D-E B-A-C-K-E-R, pour plus d’informations.

LES CONFRERIES GASTRONOMIQUES DE LA PROVINCE DU LUXEMBOURG

par F. De Backer

Membre de l’Institut Archéologique du Luxembourg,

Membre des Amis des Musées d’Arlon,

La Confrérie de Sossons d’Orvaux, à Orval

Titre : Par Monts et Orvaux

Thème : Confrérie des Sossons d’Orvaux, confrérie gastronomique, patrimoine immatériel de la province du Luxembourg

Lieu : Villers-devant-Orval, Florenville, Arrondissement administratif de Virton, Province du Luxembourg.

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