Saint Nicolas de Patara était un évêque originaire de la ville de Patara, dans l’actuelle Turquie, qui est mort le 6 décembre 343, à Myre, en actuelle Turquie également.
Il est connu pour être le saint protecteur des jeunes enfants, des faibles et des marins.
L’un des épisodes les plus connus de sa légende concerne trois petits enfants perdus dans la forêt, et récupérés par un boucher qui leur a donné à manger et qui les a laissé dormir chez lui, pour qu’ils se reposent de leurs frayeurs.
Les enfants, ne suivez pas les inconnus !
Pendant la nuit, le vilain monsieur les a égorgés dans leur sommeil, il les a débités en petits morceaux et il en a fait du porc salé, qu’il comptait vendre à ses clients.
Ne soyez pas trop horrifiés, ce genre de faits s’est souvent produit jusqu’au XIXème siècle, parce que les parents avaient beaucoup d’enfants, faute d’avoir la télévision ou un préservatif, et que la viande était très chère.
Pour éviter de nourrir leurs trop grandes familles, ils la ramenaient dans les bois, où ils les perdaient délibérément : le Petit Poucet, Hansel et Gretel et tant d’autres anonymes pourraient vous le raconter de vive voix si ils vivaient encore.
Ne soyez pas choqués car l’anthropophagie, donc le fait de manger de la viande humaine, est une pratique attestée sur terre depuis la plus haute Préhistoire.
La viande était chère, la chaire humaine est celle qui se rapproche le plus de celle du porc, voire du veau, et celle des jeunes enfants ressemble à celle des porcelets de lait.
Ces informations sont fournies par plusieurs spécialistes comme Armin Meiwes ou William Seabrook (non, je n’ai pas essayé moi-même).
C’est la fameuse histoire où le Grand Saint rentre chez le boucher lors de sa visite dans le village, et celui-ci lui demande ce qu’il peut lui servir.
Saint-Nicolas lui demande alors les petits enfants qu’il avait salement salés comme du petit salé, ce sale porc, qui, se sentant sali, se mit à verser des larmes salées en implorant le pardon de Saint Nicolas et en lui expliquant qu’il cherchait seulement à compléter son salaire avec son saloir. Quelle sale affaire !
Saint Nicolas se leva et tendit la main au-dessus du tonneau de petit salé où étaient conservés les petits salés, c’est le sel de l’histoire, et il leur demanda de se réveiller.
Les trois petits enfants ressuscitèrent, mais pas à la zombie où à la Frankenstein, bien complets et tous mignons en priant pour le Grand Saint.
Dans le sud de notre province de Luxembourg, en Arelerland, à l’époque où on y parlait encore le Luxembourgeois, on appelait le Grand Saint De Kleeschen, un surnom qui signifie le « Gentil P’tit Colas ». Ce sobriquet avait été construit autour du prénom « Ni-Klaus », « Ni-Colas », par jeu de mot entre « Klaus » et « Klein », « le petit », avec l’adjonction de « schen », qui est une marque d’affection.
Comme vous le savez, sa tenue rouge est une dalmatique d’évêque, donc un grand manteau liturgique, avec une mitre. La mitre, c’est le chapeau pointu décoré d’une croix.
À cela s’ajoute la crosse, qui représente la houe du berger et la sa fonction de meneur de troupeau pour emmener les gens sur le chemin de l’Évangile.
De Kleeschen a également un anneau qui montre son rattachement professionnel, car il était évêque donc employé de l’Église Catholique, au premier des pêcheurs : le Pape.
Contrairement à ce que plusieurs politicards et d’autres adeptes de la Cancel Culture au profit de l’anti-culture électorale hurlent sur tous les toits, entre les vacances de Toussaint, de Noël, de Carnaval et de Pâques, le Père Fouettard est en fait un assistant de cheminée.
Il faut bien que Saint Nicolas rentre chez vous afin de déposer les cadeaux par quelque part et, si c’était par la porte, en pleine nuit, on pourrait avoir l’impression que c’est un voleur ou, pire, un politicien en campagne électorale et risquer de lui mettre un coup de fusil pour se défendre.
Par conséquent, comme le Grand Saint a le respect de la propriété, lui, il passe par la cheminée et le Père Fouettard (pour la Gaume et l’Ardenne belge), qui, au départ, était un jeune enfant ramoneur de 6 à 10 ans, est là pour la nettoyer.
Dans le sud de notre province de Luxembourg, dans l’Arelerland, ce petit ramonneur est appelé Houseker, ce qui signifie « Homme de ménage », en Luxembourgeois.
Autrefois, les chaussures étaient très chères et en cuir, donc on les plaçait au pied de la cheminée afin qu’elles sèchent doucement pendant la nuit, sans en faire fondre la colle ou brûler les cuirs.
Les oranges, très chères pour le commun des mortels également, permettaient un apport en vitamine C aux enfants et tendaient à soigner les carences qui engendraient le scorbut, avec la perte de dents, de cheveux et de poids qui l’accompagnaient.
Le morceau de charbon ou le fagot étaient aussi de beaux cadeaux dans les maisons paysannes, car cela signifiait qu’on avait une nouvelle chance de s’améliorer en espérant, la prochaine fois, récolter des oranges, et le chauffage permettait de se garder en bonne santé jusque là.
Cela rappelait aussi que si l’enfant n’était pas sage, le rut (« fagot » en Luxembourgeois) de Houseker servirait à fourbir les verges pour lui faire pan-pan cul-cul.
Bien évidemment, chez les petits bourgeois, le morceau de charbon, plus cher que le fagot car standing oblige, était vu comme une punition car ce n’était pas un bonbon, plus cher qu’une orange, car standing oblige.
Imaginez la sensation de recevoir vous-même cent litres de gasoil de chauffage gratuits pour votre Saint Nicolas, si vous êtes une personne ancrée dans la réalité actuelle.
Le résultat ne serait pas le même si ce cadeau était offert à un ministre qui, avec 11 000 euros par mois, prétend ne pas vivre déconnecté de la réalité du reste du monde…
En Alsace et en Lorraine germanophone, chez les voisins directs du Pays d’Arlon, le Père Fouettard s’appelle Hans Trapp, « Jean le Bruyant », qui n’est pas un ramoneur. C’est plutôt une espèce de charbonnier aux cheveux noirs, avec une barbe et des habits noirs, ainsi qu’une chaîne et un bâton destinés à battre les enfants pas sages qu’il enlèvera dans son grand sac de jute pour les emmener au fond des bois.
Un autre compagnon de Saint Nicolas dans ces contrées est le célèbre Enfant Jésus, le Christkindel, représenté par une jeune fille blonde, vêtue d’une robe blanche, parfois coiffée d’un chapeau de paille et chargée de distribuer les cadeaux aux enfants sages.
Ne soyez pas choqués par cette histoire d’enfants qui reçoivent des coups, car jusque dans les années 60, ceux qui n’étaient pas sages recevaient des coups de martinet, ce petit fouet qui servait à débarrasser les vêtements de laine de la boue séchée.
Dans d’autres familles de tordus souvent, malheureusement restées inconnues ou impunies, c’étaient des coups de ceinture et des coups de bâtons chez les dingues.
Les gens normaux seraient sans doute ravis de recevoir une grosse palette de sacs de pellets pour se chauffer en hiver, contrairement aux ministres du gouvernement wallon, qui chauffent des bâtiments vides, dotés de canapés à 18 000 euros, avec les deniers de l’État, comme l’Élysette à Namur.
Il est bien connu que les ministres n’ont aucunement besoin de survivre dans la réalité quotidienne qu’ils ont créée, puisqu’ils sont chaque fois réélus par les mêmes premières victimes de leurs bêtises.
En province de Luxembourg, les habitants laissent quelques cadeaux afin de récompenser l’équipe de Saint Nicolas pour son travail.
Le Grand Saint, qui sait ce qu’est la réalité du peuple, lui, se contente d’un verre de lait ou d’eau-de-vie et d’un biscuit pour sa peine et celle de son ramoneur, ainsi que d’une carotte pour son âne.
Les députés belges, eux, se sont votés une loi, la preuve qu’ils ne font rien de bon, pour recevoir de 200.000 à plus de 500 000 euros comme indemnités de départ, même après avoir détourné de l’argent public ou brûlé des masques médicaux en pleine pandémie.
Ne me demandez pas comment Père Fouettard, ou Houseker, selon votre position dans la province de Luxembourg, s’y prend pour faire passer l’âne dans la cheminée car je n’en sais rien.
Saint Nicolas bénéficie d’une renommée sans égale sur la frontière sud-ouest de la province de Luxembourg, surtout dans les villes françaises lorraines, car il est réputé y avoir donné la victoire aux Lorrains du duc René II de Lorraine contre le duc Charles le Téméraire de Bourgogne en 1477, lors de la Bataille de Nancy.
Le Grand Saint y est vénéré et fait l’objet de plusieurs processions à Metz, Nancy, Verdun, Épinal, Remiremont, Saint-Dié, Bar-Le-Duc et d’autres, notamment dans la Basilique Saint Nicolas de Port.
Les reliques du Grand Saint furent volées en Turquie par des marins de la ville de Bari, en Italie, qui en ont ramené une partie dans la Basilique de Saint Nicolas de Bari, où elles se trouveraient encore actuellement.
Les Barésiens pensaient qu’en rapportant les reliques d’un saint qui, priant sur un bateau condamné au beau milieu d’une tempête, avait réussi à intercéder pour calmer les flots et sauver sa coquille de noix, pouvait être utile à des marins.
C’était une chronique un peu plus longue que d’habitude mais, comme vous le comprenez sans doute, il s’agit de Saint Nicolas, et je suis resté un grand enfant très reconnaissant 🙂
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